Porche d'Auschwitz II (Birkenau).

1944, Camp de travail forcé pour agrandir le premier camp de travail (Auschwitz II). La rampe ferroviaire (Judenrampe) emmène les Juifs déportés à l'intérieur du camp. Les trains passaient sous le porche d'entrée jour et nuit. Les prisonniers l'appelaient "le porche de la mort".

Les miradors ainsi que les barbelés et des clôtures électrifiées.

Elles entourent tout le camp pour empêcher les évasions. Certains prisonniers, au bout du désespoir se jetaient sur les barbelés. Voir ces lignes électrifiées, c'est repenser à cet épisode de d'interdictions, d'autorité, de souffrances et de mort. On ressent l'impression d'enfermement. C'est encore très effrayant!

L'intérieur des baraquements en bois d'Auschwitz II.

Les prisonniers dormaient dans d'anciennes écuries prévues pour 51 chevaux et y étaient entassés à plus de 400. Le bâtiment n'était ni étanche, ni chauffé. Chacun des prisonniers recevait une paire de sabots. S'ils les perdaient ou se les faisaient voler, ils ne pouvaient pas survivre longtemps au froid et à l'humidité.

Photos personnelles de déportés.

Lorsque les déportés arrivaient au camp et sélectionnés pour le travail, on leur enlevait tous signes d'appartenance. Ils étaient rasés, tatoués, tous les effets personnels étaient confisqués comme ces photos des proches exposées ci-contre. Cela montre que des familles entières, bien au-delà des déportés, ont été touchées par le génocide. Les priver de ces photos auxquelles ils étaient attachés, c'est encore plus les déshumaniser. 

"Arbeit macht frei" (Le travail rend libre)

Ce slogan fut repris par les Nazis en 1930 et c'est le général SS T.Eicke qui ordonna la position de la phrase devant les camps de concentration et d'extermination. C'est une phrase ironique et surtout cynique qui était là pour encore plus humilier les prisonniers.

Prothèses d'handicapés.

Le génocide a principalement touché les Juifs mais également les handicapés, les homosexuels et les gitans. La photo ci-contre de ces objets nous montre la discrimination envers les handicapés.

Galerie de portraits de déportés dans un baraquement du camp Auschwitz I.

Voir tous ces portraits permet de nous rendre compte de la réalité du génocide: nous pouvons mettre un visage, un nom sur les personnes exterminées, la diversité des individus illustre que c'est un génocide, l'extermination de toute une population sans exception.

Une des 22 dalles commémoratives, toutes traduites dans différentes langues.

Chaque personne, quelle que soit sa langue, son origine, doit pouvoir comprendre et s'en souvenir.